De tout temps l’utilisation des matières premières et du sous-sol ont joué un rôle majeur dans les méthodes de production d’énergie, suscitant l’intérêt de la population, plus ou moins informée des solutions développées.
Aujourd’hui, la géologie est encore  au centre du schéma énergétique en pleine transition. Le stockage du gaz naturel (de ville) en couche géologique pour la consommation nationale est passé « comme une lettre à la poste » auprès de la population au siècle dernier, mais aujourd’hui de nouveaux défis sont à relever pour réussir la transition énergétique. Nous nous intéresserons à des solutions envisagées pour composer le mix énergétique, et plus particulièrement au lien entre géologie, information scientifique et acceptabilité sociale de certaines solutions basées sur les capacités technico-scientifiques actuelles. L’énergie nucléaire, fer de lance de l’électricité française  qui connait quelques soubresauts et toujours comprise dans le futur schéma global, interroge Manuel Isnardon quant au stockage des déchets radioactifs en couche géologiques en lien avec le développement territorial. Laura Barbier portera elle un regard social sur la problématique du stockage de l’hydrogène -potentiellement le carburant du futur déjà présent- en cavité saline. La géothermie, solution énergétique prometteuse, sera elle abordée par Céline Kutlu.  Plus largement, Michel Deshaies portera une réflexion sur le décalage entre science et politique sur les sujets de transition énergétique.
Ce symposium sera animé par Marie-France Agnoletti, maître de conférences qui travaille en partie sur le projet REGALOR de l’Université de Lorraine, visant à évaluer l’exploitabilité d’extraction de gaz de charbon en Lorraine.